En résonance
ETATS DE SIDÉRATION
ETAT DU SIDÉRÉ
Le sidéré est sidéré de sa propre sidération, de l’en soi de sa propre sidération. C’est dans ce rebond qu’à lieu l’émergence d’une vision.
SIDERALIS eut d’abord le sens de «constellations». SIDUS se dit d’un astre isolé, il s’emploie pour figurer le ciel, la nuit, une saison, notamment l’hiver ; son origine est méconnue.
Il y a peu d’incarnation chez le sidéré, seulement la joie du drôle, du drôle investi de l’étrange faculté de savoir que c’est ici où ça se passe, que c’est là où ça a lieu.
Le sidéré est sidéré de sa propre sidération, de l’en soi de sa propre sidération. C’est dans ce rebond qu’à lieu l’émergence d’une vision.
SIDERALIS eut d’abord le sens de «constellations». SIDUS se dit d’un astre isolé, il s’emploie pour figurer le ciel, la nuit, une saison, notamment l’hiver ; son origine est méconnue.
Il y a peu d’incarnation chez le sidéré, seulement la joie du drôle, du drôle investi de l’étrange faculté de savoir que c’est ici où ça se passe, que c’est là où ça a lieu.
En résonance
« Ce qui m’intéresse c’est la complexité, c’est d’arriver à un résultat où la complexité devient quelque chose de banal, d’extrêmement banal. En fait, je cherche le miracle, pas le miraculeux mais le miracle, vous ne le voyez que si ce miracle existe déjà en vous ; vous êtes toujours en face de vous-même et dans la révélation de vous-même.
Quant à moi, je cherche un rapport entre les sommets et le ras de la terre. Absolument pas le mélange des deux mais les deux à la fois. »
Jean-Pierre Bertrand, 2014
« Ce qui m’intéresse c’est la complexité, c’est d’arriver à un résultat où la complexité devient quelque chose de banal, d’extrêmement banal. En fait, je cherche le miracle, pas le miraculeux mais le miracle, vous ne le voyez que si ce miracle existe déjà en vous ; vous êtes toujours en face de vous-même et dans la révélation de vous-même.
Quant à moi, je cherche un rapport entre les sommets et le ras de la terre. Absolument pas le mélange des deux mais les deux à la fois. »
Jean-Pierre Bertrand, 2014
En résonance
« L’apparence ça veut dire comment ça apparaît. Comment quelque chose apparaît. Je tenais à dire quelque chose. Il ne s’agit que du visible. Pour moi, l’invisible n’existe pas. L’invisible est là devant nos yeux. Il suffit de le voir. Il est là, il faut seulement changer de longueur d’onde. Le visible ne dissimule pas l’invisible, ils cohabitent complètement. »
Jean-Pierre Bertrand, 2004
Entretiens avec Jean Daive
« L’apparence ça veut dire comment ça apparaît. Comment quelque chose apparaît. Je tenais à dire quelque chose. Il ne s’agit que du visible. Pour moi, l’invisible n’existe pas. L’invisible est là devant nos yeux. Il suffit de le voir. Il est là, il faut seulement changer de longueur d’onde. Le visible ne dissimule pas l’invisible, ils cohabitent complètement. »
Jean-Pierre Bertrand, 2004
Entretiens avec Jean Daive
En résonance
GRAND ROUGE
« S’approcher au plus prêt du plexiglas. Ce que je vois est juste derrière, à l’épaisseur du plexiglas près. Mes yeux sont face à la matière colorée et coagulante comme elle est face à mes genoux, mais aussi à droite et à gauche de mes genoux, de mon torse, de ma tête. Mon corps n’arrive pas à appréhender toute la surface contenue dans le cadre. Il n’y arrive pas parce qu’il ne peut pas toucher ce qu’il voit. Le corps transparent que je touche qui est froid n’a rien à voir avec ce que je vois. Au plus proche, les limites de l’étendue se perdent. par contre si je recule, si je prends du large, ce que je vois devient une image plane et selon que mes yeux accommodent, je perçois mon reflet, j’y suis tout entier. »
Jean-Pierre Bertrand
« S’approcher au plus prêt du plexiglas. Ce que je vois est juste derrière, à l’épaisseur du plexiglas près. Mes yeux sont face à la matière colorée et coagulante comme elle est face à mes genoux, mais aussi à droite et à gauche de mes genoux, de mon torse, de ma tête. Mon corps n’arrive pas à appréhender toute la surface contenue dans le cadre. Il n’y arrive pas parce qu’il ne peut pas toucher ce qu’il voit. Le corps transparent que je touche qui est froid n’a rien à voir avec ce que je vois. Au plus proche, les limites de l’étendue se perdent. par contre si je recule, si je prends du large, ce que je vois devient une image plane et selon que mes yeux accommodent, je perçois mon reflet, j’y suis tout entier. »
Jean-Pierre Bertrand